ignacio padilla
 
éditions
à plus d’un titre

Un auteur mexicain...

Parmi les très nombreux prix reçus par Ignacio Padilla, signalons le Prix Gilberto Owen pour Las Antípodas y el siglo, le prix Primavera du roman en 2000 ; en 1994, le Prix National Juan Rulfo (l’un des plus importants en Amérique latine) pour son premier roman, La catedral de los ahogados. Il vient de recevoir le 3e Prix Iberoamericano d’Essai, attribué en 2010 (par l’éditeur espagnol Debate et la désormais très officielle Casa de América) pour son œuvre La isla de las tribus perdidas. La incógnita del mar latinoamericano.


Fiche personnelle
Nom : Ignacio Padilla

Est né à Mexico en 1968, et il est rapidement devenu l’un des auteurs les plus importants du Mexique contem-porain. Il a mené ses études supérieures à México, Edimbourg et Salamanque, où il les conclut par un doctorat sur Cervantès et le diable. Puis il combine écriture et responsabilités éditoriales, activités de critique et de conseiller culturel auprès de l’ambassade du Mexique à Londres.

Dès 1994, il fait une entrée remarquée sur la scène des Lettres mexicaines en remportant des prix (trois au cours de la seule année 1994, dont le Prix Juan Rulfo, équivalent du Goncourt). La véritable maturité ne vient pourtant qu’après le Manifeste du Crack, déclaration médiatique d’un petit groupe de six écrivains, parmi lesquels Jorge Volpi et Eloy Urroz :  après un bon demi-siècle marqué par les écrasantes personnalités de poètes tels qu’Octavio Paz et de romanciers tels que Carlos Fuentes, l’idée consistait à en finir avec le « boom », et précisément à éviter toute proposition programmatique, tout chauvinisme, toute allégeance à l’enga-gement sartrien, et à n’enfiler aucun carcan ni risquer aucune définition susceptibles de tuer le mystère des œuvres à venir.